Les mots ou groupes de mots soulignés sont des néo-crétinismes marquants.


Nicolas Sarkozy a également été jugé plus convaincant que François Hollande sur la question de l’immigration (48% contre 34%), thématique sur laquelle il a avancé de nombreuses propositions.

L’actuel président de la République prend également l’avantage sur les questions économiques, en particulier celles liées à la crise que traverse l’Europe. Ainsi, 44% des téléspectateurs estiment qu’il s’est montré le plus convaincant sur les questions d’économie au global (contre 38% à François Hollande). Dans le détail, il est apparu comme le plus convaincant en matière de maîtrise des dépenses publiques (46% contre 34%) mais aussi sur la question de la réduction de la dette (45% contre 33%), même si sur ce thème, 22% des répondants n’ont été convaincus ni par l’un ni par l’autre.

A l’inverse, sur les thématiques phares de sa campagne de 2007 qui pèsent aujourd’hui sur son bilan, c’est son rival socialiste qui est apparu comme le plus convaincant. Ainsi, 45% des personnes ayant suivi le débat estiment que François Hollande a été plus convaincant que Nicolas Sarkozy (27%) sur la question du pouvoir d’achat. 43% trouvent qu’il s’est également montré plus convaincant sur la thématique de l’emploi (contre 34% Nicolas Sarkozy).

Sur la question des retraites, qui n’a été abordée que très succinctement, les perceptions apparaissent très partagées. Nicolas Sarkozy est apparu comme le plus convaincant pour 41% des répondants, quasiment à égalité avec François Hollande (40%).

Alors qu’il a fait de ce sujet l’un des thèmes majeurs de sa campagne, François Hollande a été perçu comme le plus convaincant sur la question de l’éducation, par une majorité des répondants (55%) et le plus convaincant sur la lutte contre les inégalités sociales (58%), devançant nettement le président sortant sur cette thématique (19%).

Au final, lorsqu’on leur demande quel candidat ils ont trouvé globalement le plus convaincant au cours de ce débat, les téléspectateurs positionnent François Hollande (45%) légèrement devant Nicolas Sarkozy (41%).

Un impact quasiment nul sur les intentions de vote pour dimanche prochain

Enfin, on observe que le débat n’a eu aucun effet sur les intentions de vote des personnes l’ayant suivi, conformément à ce que l’on observe traditionnellement. Interrogés avant le débat, 52% des téléspectateurs avaient l’intention de voter pour François Hollande, 48% pour Nicolas Sarkozy (notons que les intentions de vote des téléspectateurs diffèrent légèrement des intentions de vote mesurées auprès de l’ensemble du corps électoral ; cet écart s’explique par une structure sociodémographique différente de ces deux populations : ainsi, par exemple, les personnes de 65 ans et plus, qui constituent le cœur du socle électoral de Nicolas Sarkozy, sont surreprésentées dans la population des téléspectateurs par rapport à la population dans son ensemble).

A l’issue du débat, le rapport de force n’a pas évolué : 52% des sondés déclarent avoir l’intention de voter pour François Hollande, 48% pour Nicolas Sarkozy. On peut donc, par extrapolation, en déduire que les intentions de vote au niveau du corps électoral dans son ensemble n’ont pas été impactées non plus par ce débat et sont restées stables par rapport à notre dernière mesure d’avant-débat. François Hollande l’emporterait ainsi avec 53% des suffrages contre 47% à Nicolas Sarkozy.



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